mercredi 27 janvier 2010

Marzi ♥♥♥




Marzi
Pas de liberté sans solidarité / Marzena Sowa, Sylvain Savoia.- Dupuis.- (Marzi; 5)

Ce cinquième tome de la série Marzi est constitué, comme les quatre premiers, de petits récits mettant en scène Marzi, une fille de sept ans (qui n'est autre que l'auteur elle-même), dans son environnement quotidien, une ville dans la Pologne des années 1980.
Porté par un dessin clair et coloré, cet album nous raconte la vie dans l'immeuble entre les parents, les amis et les voisins, les files d'attente devant les magasins vides, les vacances dans la famille à la campagne, les grèves dans l'usine où travaille le père ouvrier, etc.
Ce volume insiste davantage sur l'aspect politique avec la montée de Solidarnosc et le déclin du bloc communiste, tout en restant un récit d'enfance où chaque anecdote peut devenir source d'émerveillement ou d'inquiétude.

Marzi vient d'obtenir le prix BD 2010 des lecteurs de Libération & Virgin Megastore.

La série Marzi est disponible au rayon bandes dessinées du secteur jeunesse de la médiathèque (JBD MAR) mais peut être lue à tout âge !

mercredi 20 janvier 2010

Discussion avec l'association Quimperlé - Nara

Dans le cadre de la Journée internationale de la lutte contre l'excision
L'association Chlorofilm vous présente le film Dunia réalisé en 2005 par Jocelyne Saab
jeudi 4 février à 20 h 30 au cinéma la Bobine.





Suivie d'une présentation d'ouvrages et de DVD par l'association Quimperlé - Nara
échanges et discussions le samedi 6 février à partir de 15 h à la médiathèque.



mardi 19 janvier 2010

Entrez dans la langue avec Mona Bouzec

Apprenez une comptine en breton avec Mona Bouzec
mercredi 20 janvier de 15 h à 16 h

Les enfants peuvent apporter leur doudou ou leur poupée.
Tout public. Suivi d'un goûter.

Rencontres musicales : danse et musique en Bretagne


samedi 23 janvier 2010 à 15h
Dans le cadre du festival Taol Kurun 2010, rencontre avec des danseurs et musiciens du pays de Quimperlé pour échanger sur leurs pratiques, leurs impressions (que ce soit en fest-noz ou sur scène). Ils amèneront "jambes et instruments" pour illustrer les propos.



Avec : Gilles Le Meurlay (cercle de Clohars Carnoët)
Pierrick Tanguy-Hotte et Noalig Tanguy (cercle Giz Klon)
Laurent Le Pichon (cercle Liviou Kerien)
Laurence Bonilla (professeur danse à Lorient)
Christine Marsollier (professeur danse à Quimperlé)
Marcel Glever (spécialiste des danses du centre France et de la bourrée)

vendredi 15 janvier 2010

Le tremblement de terre en Haïti évoque immédiatement L'autre d'Andrée Chedid ♥♥♥

Dans ce court récit publié en 1969, Andrée Chedid évoque le vieux Simm qui assiste au sauvetage d'un enfant tombé dans une crevasse au cours d'un tremblement de terre.

L'écriture d'Andrée Chedid, subtile et toujours très juste,
rend compte de l'enfermement de ces êtres enterrés vivants. Elle sait nous rendre sensible la sensation d'enfermement jusqu'à l'étouffement. Heureusement, pour Andrée Chedid, l’écriture est ce qui permet la sortie vers l'autre, comme un hors de soi qui ouvre vers ailleurs.

« C’est sans doute pourquoi j’ai toujours éprouvé ce besoin qu’une histoire ait un certain espace, presque comme un symbole, qu’elle soit toute simple, mais qu’elle contienne à l’intérieur quelque chose de tout un monde qui nous englobe un peu tous. » (...)

Ce livre est très fort.

Ecoutez Andrée Chedid évoquer son intinéraire dans l'émission A voix nue en 2002

mercredi 13 janvier 2010

Classe de lutte


Projection du film "Classe de lutte" du groupe Medvedkine , 1969
Samedi 30 janvier à 15 h
Salle d'exposition - Entrée libre - Ouvert à tous.







Pourquoi ce nom "Groupes Medvedkine" ?

Réponse de Chris Marker:

« Un train, un homme qui mettait le cinéma « entre les mains du peuple » (comme Medvedkine nous le dirait lui-même plus tard), cela avait de quoi faire rêver un demi cinéaste égaré dans cette jungle où le professionnalisme mondain et le corporatisme se rejoignent pour empêcher le cinéma de tomber entre les mains du peuple. J'ai donc passablement brodé sur le thème du « ciné-train », pour découvrir, en rencontrant Medvedkine, que tout ce que j'avais inventé était encore très au-dessous de la réalité.
On se demande quelquefois ce qui a décidé un groupe d’ouvriers français, débutant précisément dans cette difficile entreprise de prendre le cinéma entre leurs mains, à choisir de se baptiser Groupes Medvedkine. Je suis heureux d’apporter pour la première fois une réponse historique à cette importante question. C’est
exactement au moment où, racontant le ciné-train à Besançon en 67, l'année des grandes grèves, dans la cuisine de René Berchoud en compagnie de Georges, de Yoyo, de Daniel, de Pol, de Geo et de quelques autres, que j’ai cité Medvedkine : nous emmenions avec nous des cartons déjà tournés, pour insérer dans les films. Et il y en avait un que nous prenions en bobines entières, parce qu'il servait toujours, dans tous les films. Celui qui disait : « CAMARADES, ÇA NE PEUT PLUS DURER ! » »


Chris Marker

(cité dans « Le ciné-Ours - Revue du Cinéma - Image et Son », n°255, décembre 1971)

samedi 2 janvier 2010

Les ours blancs ont-ils le blues ? ♥♥♥

Comment font les fabricants de dentifrice pour produire les rayures colorées ?
Pour avoir la réponse à cette question cruciale il faut se jeter sur la lecture de la dernière anthologie de questions posées par les lecteurs de la revue anglaise New Scientific.

Comme les précédents livres publiés aux éditions du Seuil et disponibles à la médiathèque Mais que mangent les guêpes ? et Pourquoi les manchots n'ont pas froid aux pieds ? cet ouvrage apporte de façon claire et concise des réponses à toute une série de questions variées et souvent posées de façon humoristique.

Empruntez Pourquoi les manchots n'ont pas froid aux pieds ? et 111 autres questions stupides et passionnantes 501 POU