Dans ce court récit publié en 1969, Andrée Chedid évoque le vieux Simm qui assiste au sauvetage d'un enfant tombé dans une crevasse au cours d'un tremblement de terre.
L'écriture d'Andrée Chedid, subtile et toujours très juste, rend compte de l'enfermement de ces êtres enterrés vivants. Elle sait nous rendre sensible la sensation d'enfermement jusqu'à l'étouffement. Heureusement, pour Andrée Chedid, l’écriture est ce qui permet la sortie vers l'autre, comme un hors de soi qui ouvre vers ailleurs.
« C’est sans doute pourquoi j’ai toujours éprouvé ce besoin qu’une histoire ait un certain espace, presque comme un symbole, qu’elle soit toute simple, mais qu’elle contienne à l’intérieur quelque chose de tout un monde qui nous englobe un peu tous. » (...)
Ce livre est très fort.
Ecoutez Andrée Chedid évoquer son intinéraire dans l'émission A voix nue en 2002
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